Le passage de frontière fut encore une fois épique!!! En effet, forts
de notre expérience Thaïlande/Cambodge, cette fois-ci nous avions prévu
assez de dollars pour payer notre visa... Héhé, pas besoin de
distributeur ou de bureau de change, nous étions fin prêts!!! Mais nous
ignorions le petit détail qui tue: les dollars devaient être flambants
neufs, tout droit sortis du tiroir de la banquière ou du banquier
d'ailleurs!!! Sinon, tu ne passes pas!!! Et vous avez déjà compris la
suite: nos dollars, à nous, avaient largement trop vécu: trop vieux,
trop sales!!! Bref, vous ne passez pas!!! Heureusement que nous sommes
en Asie et qu'il y a toujours moyen de s'arranger... Nous finissons par
remettre nos passeports à notre chauffeur (imaginez la tête de
Stéfan...) en promettant de retirer la somme due en monnaie locale au
premier distributeur que nous trouverons sur la route. Le chauffeur se
porte alors garant pour redonner l'argent à son prochain passage de la
douane le lendemain!!!
Mais bon, malgré cette petite
mésaventure, nous sommes super contents d'être au Laos, dans ce premier
petit village en bord de rivière: Muang Khua.
Quelques balades au cœur du village, la traversée d'un immense pont suspendu et nous repartons déjà...
Pour
rejoindre Muang Ngoi, nous nous installons dans cette petite barque
pour 5 heures de voyage...Heureusement ce jour là il ne pleut pas...
De magnifiques paysages défilent tandis que nous descendons la rivière dans le sens du courant...
Et
comme à chaque fois que nous prenons les transports locaux, nous
n'arrivons pas à destination sans vivre quelques petites situations
cocasses...
Perrine a adopté la position accroupie locale pour faire ses coloriages....
En milieu d'après-midi, nous débarquons à Muang Ngoi, sous la pluie...
Mais
après quelques recherches, nous débusquons une petite guesthouse
sympathique avec vue sur la rivière, nous posons nos valises pour 3
nuits et le soleil réapparait... Elle est pas belle la vie?
1 commentaire:
pourtant y a un petit proverbe nord-thailandais qui dit :
"mieux vaut un billet sale de suite qu'un hypothétique billet propre demain"
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